Diane Silverwing

Informations générales

ϟ Nom : Silverwing ϟ Prénoms : Diane Alexis ϟ Âge : 117 ϟ Date et lieu de naissance : A Londres, en 1894 ϟ Nationalité : Anglaise ϟ Groupe : Children of the Moon ϟ Particularités : Possède le gêne lupin dans son ADN depuis sa naissance. Agilité accrue. Capable de se transformer douloureusement à volonté.

Caractère

Joyeuse & Optimiste. Diane est en permanence heureuse. La gaieté est son trait de caractère principal. Malgré ses 117 ans, elle a encore le caractère d'une adolescente de dix-sept ans qui ne pense qu'à s'amuser et à vivre sa vie à fond. Il est rare de la voir triste ou démotivée, sauf lorsqu'elle pense à elle.

Pratique & Réfléchie. Diane voit toujours le côté logique des choses. Chaque problème a sa solution, il suffit de la trouver ! Diane mettra le temps qu'il faudra mais elle parviendra à trouver la solution. Une fois qu'elle est lancée, elle va au bout de ce qu'elle fait. Attention pourtant, Diane posssède un cerveau et sait s'en servir !

Extravertie. Quand on vit dans un clan, il faut aimer les gens, forcément, et être sociable, de préférence. Hors de question d'être pudique ou de rester dans son coin, ce qui n'est pas le cas de Diane. Elle fait partie de ces gens qui parlent à n'importe qui dans la rue, quitte à faire des rencontres bizarres et à tomber sur des personnes repoussantes, mais qui recommencent à chaque fois !

Douce & Aimante. Même si elle ne se sent pas prête à s'engager dans une relation et à fonder une famille, Diane est pourtant une " future maman " et aime câliner les gens. Câlins gratuits pour tout le monde ! Malgré son air je-m'en-foutiste, Diane sait écouter les personnes.

Lupine. Diane est née lupine. Ses deux parents étaient transformés lorsqu'ils ont enfanté. Elle a donc plus de facilité que quiconque à assumer son statut de loup-garou. Pour elle, elle n'est pas un monstre, juste une boule de poil.

Chieuse. Bah oui, malheureusement pour Diane, les gens joyeux, ça ne plait pas à tout le monde ! Son caractère optimiste dérange certaines personnes et dans ces cas-là, puisqu'elle n'est déjà pas appréciée, elle a tendance à en rajouter une couche !

Histoire

J'attrape une branche puis me hisse un peu plus haut. L'arbre dans lequel je grimpe est grand, comme je les aime. Je suis presque arrivée à son faîte. Tranquillement je continue mon ascension. J'évite une pousse de l'arbre, me glisse dans un creux, et continue à grimper, insaisissable. Dans un trou à travers les feuilles, j'aperçois mes parents et mon clan. Le clan des Silverwing.

« Papa ! Regarde ! Papa ! »

Je monte un peu plus de manière à être visible. J'agite les bras en faisant de larges signes. Mon sourire est tellement grand qu'ils doivent le voir jusqu'en bas. J'imagine bien ma mère, là-bas, attraper le bras de mon père en lui disant que je suis trop jeune pour grimper dans les arbres aussi hauts toute seule. Et je vois déjà mon frère grimacer. Quant à mon père, lui, rigole. Il rigole toujours quand je monte dans les arbres alors que ma mère n'aime pas ça. Quelques membres du clan se retournent eux aussi et s'exclament à leur tour. Presque arrivée à la cime, je continue d'agiter les bras et éclate soudainement de rire.

Nous nous sommes arrêtés dans cette plaine pour déjeuner. Du haut de mes douze ans, j'ai aussitôt couru jusqu'à l'arbre le plus proche, le plus haut, le plus beau, le plus grand. Je profite de chaque pause dans nos déplacements pour améliorer ma technique d'escalade. Autant que je m'en souvienne, j'ai toujours grimpé dans les arbres. C'est pour moi aussi naturel que respirer. C'est mon père, William, le chef de notre clan, qui m'a appris l'escalade, l'une des seules distractions toujours à notre portée. Qui plus est, distraction pratique lorsque je vole à l'étalage quelques légumes et qu'il me faut ensuite fuir. J'ai découvert très tôt que j'étais agile, incroyablement agile, et que mon corps se pliait à toutes mes demandes. J'en exige d'ailleurs toujours trop, le poussant dans ses moindres limites. Jusqu'ici cependant, il ne m'a jamais lâché. La preuve en est que l'arbre que j'escalade maintenant est le plus haut que j'ai jamais escaladé et que je grimpe comme si je marchais au sol.

« Papa ! »

Un dernier cri pour attirer son attention, et j'attrape la dernière branche. J'observe le ciel incroyablement bleu qui parait si près maintenant, je les vois eux en bas si petits, je sens le vent qui souhaite me balayer et je souris. Je suis libre. Libre. Je m'appelle Diane Silverwing, j'ai douze ans, je suis libre, agile, vivante, et membre du clan Silverwing depuis ma naissance. Comme eux, je suis une lupine. Une Silverwing. Une Aile d'Argent.
Je souris puis bascule en avant.

Pendant une seconde, je vole. Incroyable sensation que celle de voler. Et puis je bascule mon corps vers l'avant, accélérant ma chute, et crochète dans le même mouvement une branche solide. Mon corps encaisse le choc d'être soudainement stoppé. J'entends en bas les hourras du clan. Je monte sur la branche et me retourne vers eux, effectuant une révérence à mon public, un grand sourire sur mon visage. Puis je descend de l'arbre rapidement et court vers ma mère, qui m'attend, une assiette à la main. C'est que ça m'a donné faim ces acrobaties !


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« MAMAN ! MAMAN ! Non ! MAMAN ! »

Je crie et je hurle dans les bras de mon père. Il me tient fermement et il est trop fort pour que je puisse m'échapper. Pourquoi ?! Pourquoi abandonne-t-il maman ? Il n'a pas le droit ! Il doit y revenir, tout le clan doit y retourner ! On peut encore la sauver ! MAMAN ! Elle a entendu mes cris.

Elle se retourne. Maman. Maman ! Elle me regarde. Elle pleure. Pleure pas maman, pleure pas ! Ne me regarde pas comme ça ! Cours, fuis avec nous maman ! Ne te sacrifie pas pour nous ! Maman ! T'as pas le droit de m'abandonner maman, t'as pas le droit de faire ça ! Maman ! Elle me regarde toujours à travers ses larmes. Ses yeux bleus me transpercent. Ils me disent de ne pas m'en faire, ils me chuchotent des mensonges rassurants, comme dans la prison. Elle ne reviendra pas, si on part sans elle. Je le sais. Si elle reste, elle va mourir. Elle doit partir avec nous !

Je mord mon père dans ma rage. Lâche-moi papa, lâche-moi ! Je ne la laisserais pas ! MAMAN ! Mon père me serre plus fort. Il court et m'emporte avec lui. Il m'a jetée en travers de ses épaules comme un sac. Je relève la tête en mangeant à moitié mes cheveux. Elle me regarde encore. Elle porte la main à ses lèvres et me souffle un baiser et un dernier sourire. Puis, sur un dernier regard, je la vois se ressaisir et se tourner face aux vampires revenus nous chercher. Ils l'encerclent.

« Maman ! »

Elle ne m'entend pas. Je ne la vois plus. Ils sont tous autour d'elle. Un vampire vole dans les airs. Elle se bat bien ma mère, c'est l'une des meilleures combattantes du clan, et l'une de celle qui a le mieux résister aux traitements des vampires. Elle est forte ma mère. Elle est belle, ma mère. Elle est...

Disparue. Je ne la vois plus. Mon père me porte toujours. Nous sommes loin désormais. Nous l'avons abandonné. Elle s'est sacrifiée.

« PAPA ! On peut encore la sauver ! PAPA ! Réveille-toi papa, ne me regarde pas comme ça, papa ! On peut encore y retourner ! »

Mon père ne dit rien. Il me prend juste dans ses bras et je sens ses larmes chaudes couler sur moi. Mon frère prend ma main et la serre fort. Il nous entoure de ses bras et je le vois lui aussi pleurer. Puis c'est un membre du clan, et un autre encore. Ils nous serrent tous, ils nous entourent. Nous sommes unis, nous sommes un clan, hein ?
Ca ne change rien, maman est morte.


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« Sarah Silverwing, née ****** » - « A ma mère » - « Paix à ton âme » - « Merci » - « Nous prendrons soin d'eux »

La tombe de ma mère est simple. Mon père a préféré ne pas attirer l'attention. Elle se situe près du bois où, des années auparavant, nous avons été surpris par les Volturis. Mon père ne passe jamais par ici. Il a construit lui-même la tombe, a mis dedans le corps de sa femme, a pleuré des jours, et puis est mort. Il est mort le jour où il a dû abandonner celle qu'il aimait. Il est resté pour nous, ses enfants, et pour le clan, sa famille, mais il n'a plus jamais été le même. Il avait donné son coeur à cette femme, ma mère, Sarah.

« Même moi j'ai eu du mal, maman. Si tu savais comme j'ai eu du mal. Et comme je lui en ai voulu. On aurait pû te sauver, maman, on aurait pu ! »

Je m'effondre. Mes genoux lâchent sous moi et je tombe sur la terre humide qui entoure le marbre gris de la tombe. Maman. Oh, maman. Je m'étais pourtant juré de ne plus pleurer. Promesse impossible à tenir. T'étais ma vie, maman, c'est pour toi que je riais, c'est pour toi que j'étais si heureuse. T'étais ma vie, maman. Et maintenant tu n'es plus.

Papa dit que tu vis toujours à travers moi. Il dit qu'il te voit dans mes yeux. D'après lui, j'ai hérité de ta beauté. Il dit toujours ça avec un drôle d'air. Il souffre chaque jour de ton absence, comme moi. Je me demande qui souffre le plus. Lui ou moi ? J'ai perdu ma mère, maman, je t'ai perdu toi. J'étais trop jeune, malgré mes 80 ans à l'époque. Je suis toujours trop jeune, maman. J'ai parfois l'impression de n'avoir jamais grandi, de grimper encore aux arbres comme avant, de faire toujours les mêmes blagues, d'amuser la galerie. J'essaye de faire croire aux autres que tout ça est derrière moi, que je t'ai oubliée, que j'ai réussi à effacer de ma mémoire tes yeux bleus brillants de larmes.

« Je dois apprendre à vivre sans toi, maman. Etre heureuse, grandir, ça ne veut pas dire que je vais t'effacer, hein ? Je ne pourrais jamais t'oublier maman, tu le sais bien. Je pense tellement à toi. Tu étais si forte. Je me rappelle encore de ces moments noirs, dans la prison, chez ces maudis Volturis ! Chez ces monstres ! Tu te rappelles, maman ? On était pas dans la même cage. J'étais emprisonnée seule. Vous étiez trop loin de moi, je ne pouvais que te regarder et te parler avec mes yeux, sous peine d'être fouettée si un seul mot sortait de mes lèvres. Si j'ai trouvé le courage de jouer au clown et de vous distraire dans cette prison, c'est parce que tu avais le courage de te taire dans la torture. »

Je me tais. J'aurais aimé lui parler de choses plus gaies. Je ne viens pas souvent sur sa tombe, j'aurais pu faire un effort, au lieu de ressasser ces vieux souvenirs horribles.

« Et pourtant, maman, malgré les tortures, cette période était mieux que celle qui la suivie. J'étais torturée, oui, j'étais victime de leur cruauté et de leur fouets, oui, mais tu étais là. Tu étais là. C'était le principal. Les Volturis ne m'ont pas enlevés mon innocence, ils m'ont enlevé ma mère. »

Je baisse la tête. Je regarde les messages gravés ou déposés sur la tombe. Et puis j'entend au loin une voix dire mon prénom. Papa. Il ne vient pas te voir maman, mais il pense à toi autant que moi. Voir même plus. Je me demande si il retrouvera l'amour et le sourire.

Je souris. Un léger, très léger sourire. « Je vais grandir, maman. »

Un sourire et puis je pars retrouver mon père.


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La vie continue. Quoiqu'on fasse, quoiqu'il nous arrive, qu'importe nos douleurs et nos peines, la vie trace son chemin et nous emporte. Il faut faire avec, c'est ainsi, point à la ligne. C'est pourtant dur. Je ne pouvais pas rayer ma mère de ma vie. Je ne pouvais pas accepter le fait qu'elle ai disparue. Et puis, je perdais non seulement ma mère, mais aussi ma croyance dans l'immortalité. A plus de cent ans de vie, j'avais encore le physique d'une jeune fille en fleur, d'un peu moins de vingt-ans. Lorsqu'on se regarde dans la glace et qu'on voit toujours une femme belle et jeune, avec de grands yeux bleus, clairs au soleil, et sombres la nuit, des cheveux bruns ondulés, souvent lissés avec l'aide de la nouvelle technologie, on a tendance à se croire immortel. Mais on ne l'est pas.
Personne n'est immortel, ni moi, ni ma mère, ni les vampires qu'elle a emporté avec elle dans le vide absolu. Personne. Même les Rois des vampires ne le sont pas. Les Volturis paieront.

« Diane ! Dépêche-toi ! On repart ! »

Un Silverwing m'appelle. Je souris dans le miroir et attache mes cheveux. Depuis plus de cent ans, je vis avec les Silverwing. La relation que nous avons est presque fusionnelle. Vivre jour et nuit avec une quinzaine de personnes tend à tisser des liens forts. Très forts même. Dur aussi dans ce cas-là d'avoir une relation privée. C'est pour ça que j'ai toujours choisi mes amants ailleurs que dans le clan. Des amants toujours éphémères, non seulement parce que je ne m'attache pas, mais aussi parce que nous sommes toujours en déplacement. Mon clan est la seule famille dont j'ai besoin. Je ne ressens pas encore le besoin de créer ma propre famille et de tomber amoureuse. Je ne sais même pas ce que c'est, l'amour. J'ai beau le voir autour de moi, entre Alexander et Lou Ann, entre certains membres du clan, je ne sais pas ce que c'est. Je n'ai jamais été amoureuse.

Mais qu'importe l'amour ? Ce curieux sentiment que je ne connais pas n'a pas d'importance pour moi, à côté du rire de mon père lorsque je fais l'imbécile. Oui, je suis à nouveau heureuse. Je continue de grimper aux arbres, de sourire, d'embêter les gens, de courir partout, je suis à nouveau moi. Une gamine. Heureuse. Vivante. Et toujours libre.

Renseignements

Pseudo : Mouahaha
Âge : Secret's
Avatar : Alexis Bledel, approuvé par Jalys
Crédit : Lae13

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